La caractéristique principale de ce genre saute aux yeux. C’est la dimension de leurs oreilles.
De tels organes témoignent d’une biologie et de facultés particulières :
Ils détectent des détails plus fins que les autres espèces.
En chasse, ils émettent par le nez des cris de très faible puissance (détectable à 0.7m).
Ils peuvent chasser sans émettre, en écoutant le bruit fait par leurs proies.
En France, il y a trois espèces d’oreillards, le roux, le gris et le montagnard.
La dernière a récemment été élevée au rang d’espèce, grâce à des analyses génétiques. Auparavant, elle était considérée comme une sous-espèce de l’oreillard roux.
Les répartitions des deux premiers se chevauchent. L’oreillard roux est plus nordique. Son aire de répartition s’étend jusqu’en Scandinavie. Celle de l’oreillard gris s’arrête en Hollande. En région PACA, il est assez commun à faible altitude.
L’oreillard roux est forestier alors que l’oreillard gris est plus anthropophile, il habite les combles ou les fissures des maisons.
Oreillard gris sortant de son gîte.
Critères de reconnaissance : Ils sont de petites tailles avec des oreilles démesurées. Ils replient leurs oreilles sous leurs ailes au repos.
Critères de différenciation : Comme leurs noms l’indiquent, ils n’ont pas la même teinte. D’autre part l’oreillard gris a un masque sombre marqué. Ces critères ne sont pas totalement fiables et il est toujours difficile d’identifier un oreillard, même pour les spécialistes.
De plus, leurs émissions sonars sont identiques.
|
Oreillard gris |
Oreillard roux |
Envergure |
25 à 29cm |
24 à 28cm |
Poids |
5 à 13g |
4,6 à 11,3g |